Étirements
et assouplissements:
même si les exercices sont quasiment identiques, il n'en reste pas moins
que les étirements et les assouplissement ont chacun un but différent.

Les
étirements:
ils ont pour objectif la récupération, il va s'agir entre autre
d'éliminer la présence de 'lactate" intra musculaire, évitant ainsi les
courbatures ( une des causes des courbatures est
que lorsque l'on produit un effort musculaire, celui ci utilise un carburant
et rejette un déchet, "l'acide lactique", il stagne à l'intérieur du muscle,
c'est ce que l'on ressent un ou deux jours après).
Tout comme une éponge lorsqu'on étire le muscle, on élimine ce déchet
comme un éponge va éliminer l'eau.
Les
assouplissement:
son objectif est tout autre, lorsqu'on fait des assouplissements, c'est le
gain d'amplitude articulaire que l'on souhaite obtenir (directement lié aux
capacités élastiques des muscles (mais aussi faiblement des tendons,
ligament et capsules articulaires).
"l'étirement de ces derniers sont en règle générale à proscrire, car
risque de blessure"
Les facteurs limitant l’amplitude articulaire sont
multiple :
- les os, leurs formes est un
facteur limitant l’amplitude articulaire
- les ligaments, leur rôle étant
de renforcer l’articulation en reliant les os entre eux
- les tendons qui sont les
extrémités des muscles, de par l’état de contraction permanente des muscles,
la tonicité, constitue un facteur limitant de l’amplitude
articulaire
- la capacité de relâchement du
muscle est importante pour une amplitude maximum.
Autant de facteurs à détecter très tôt (à l’évaluation)
Exemple
de méthode pour les étirements:
Ici, nous voyons l'étirement des deltoïdes antérieurs (parti avant
des épaules):
aux espaliers par exemple, se suspendre bras tendus, en gardant les pieds
posés, descendre progressivement en deux étapes de 7 secondes.
Dans les 7 premières secondes de l'étirement, il faut sentir une douleur
(très supportable), on se rend comte qu'au bout de 7 secondes
environ, la douleur disparaît (*le réflexe myotatique "décrit plus bas" est inhibé), il faut
en suite étirer de nouveau 7 secondes.

Les
assouplissement:
Définitions:
- les assouplissements passifs
- les assouplissement actif
- Les assouplissements statiques
- Les assouplissements Dynamiques
- le PNF (Proprioceptive Neuromuscular Facilitation) ou Contracter
Relâcher Etiré
1. les assouplissements passifs
Aucune action effectuer
2. les assouplissements actifs
action musculaire ou manipulation extérieur
3. les assouplissements statiques
aucun mouvement apparent (possibilité de contraction musculaire ou de
manipulation extérieur)
4. les assouplissement dynamiques
action musculaire induisant un mouvement (balistique)
Les
assouplissements passifs:
Réflexe à l’étirement (
réflexe myotatique)
- étirement rapide = contraction
- récepteur FNM (Fuseau neuro-musculaire
"qui se trouve au centre du muscle"), sensible à la vitesse et force
d’étirements
Rôle du réflexe
myotatique: protége d'un étirements brusques

mise en pratique
: dans tout travail d’assouplissement ne pas mettre en jeu ce réflexe
par une mise en tension brutale mais agir progressivement et lentement
Réflexe myotatique
inverse ( réflexe tendineux):
- Récepteurs :
organes tendineux de Golgi (qui se trouve à la
jonction entre le corps du muscle et le tendon)

- Activés quand tension trop importante
ou trop longue
- Action :
relâchement du muscle
- mise en pratique
: une mise en tension préalable du muscle favorisera son relâchement
puis son étirement
Réflexe d’inhibition
réciproque (méthode d’assouplissement statiques
actifs) : la contraction d’un muscle entraîne un relâchement réflexe
de son antagoniste
Principe :
l’étirement du muscle est provoquée par la contraction lente et progressive
de son antagoniste
Notion de muscle Agoniste et
Antagoniste:
dans notre corps, il y a les muscles qui font une action
et les muscles qui subissent l'action (et qui font l'action contraire),
les muscles qui font l'action sont dit agonistes et ceux qui subissent
l'action (et qui font l'action contraire) sont dit Antagonistes.
Exemples:
les muscles qui font l'extension du genoux sont les
quadriceps (avant de la cuisse), ce sont les Agonistes, et les muscles qui
subissent l'action (et qui font l'action contraire) sont les
Ischio-jambiers (arrière de la cuisse), ce sont les Antagonistes.
les muscles qui font la flexion du coude sont les biceps
(dessus du bras), ce sont les Agonistes, et les muscles qui subissent
l'action (et qui font l'action contraire) sont les triceps (dessous du
bras), ce sont les Antagonistes.
Lorsqu'on contracte un groupe musculaire, le groupe
musculaire opposé se relâche ( réflexe myotatique inverse)
les assouplissements actifs:
le PNF: (Proprioceptive Neuromuscular Facilitation) ou Contracter Relâcher Etirer
Sans nul doute un des plus efficace, le contracter,
Relâcher, Etirer (CRE ou PNF en anglais) est de plus en plus utiliser pour
son véritable gain d'amplitude articulaire "et sans douleur
insupportable", se pratique avec ou sans "manipulateur".
comme son nom l'indique, il va falloir respecter 3 phases
distinctes:
-
phase de contraction
-
phase de relâchement
-
Phase d'étirement
Exemple toujours pour les adducteurs:
Même position (allongé sur le dos jambes à la verticales
tendues et écartées)
le manipulateur tient les genoux du gym (pour ne pas
fragiliser l'articulation sous jacente "le genoux")
phase n°1, le gymnaste contracte les adducteurs pour
resserrer les jambes (le manipulateur empêche les jambes de se resserrer)
pendant 6 à 8 secondes.
Phase n°2, au bout de 6 à 8 secondes, le gym relâche la
contraction des adducteurs (le réflexe myotatique est annulé)
ATTENTION au
choc lors du relâchement si le manipulateur résiste encore "crakkk" (il
faut être vigilant et relâcher aussi la résistance).
Phase n°3, le manipulateur va pouvoir étirer lentement en
appuyant sur les genoux puis maintenir la position de 10 à 20 secondes.
A partir de ce nouveau point on reproduit ces trois phases
jusqu'à ce que le gym ne puisse plus contracter les adducteurs, signe que
les muscles sont arrivés à leur étirement maximum "du jour".
CRAC:
(CR "contracter relâcher"+INHIBITION RECIPROQUE)
C'est le PNF décrit ci dessus mais à la fin du mouvement, il
y a contraction des agonistes pour continuer le travail de relâchement sur
les antagonistes.
les mouvements balistiques:
ce sont par exemple les battements de jambes, de bras que l'on fait en
début de séance à l'échauffement et qui auront surtout pour but d'activer et
de stimuler la contraction musculaire (ils n'ont pas pour objectif
d'assouplir les muscles).
Des études ont démontrés qu'un gains d'élasticité musculaire
était bénéfique quant à sa capacité à restituer une grande quantité
d'énergie lors de l'effort.
Cependant, de récent travaux
tendent à prouver qu'une élasticité important des muscles nuis au
développement du travail de puissance (force vitesse).
Ces
notions sont à prendre en considération lors des entraînements.