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samedi 30 septembre 2006 |
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La Force: Vaste sujet que la force, une qualité physique qu'il est indispensable de développer pour pouvoir préserver son intégrité physique. Avant de voir comment développer la force chez les jeunes, il est important de bien comprendre un certain nombre de notions:
1. La force qu'est ce que c'est: qualité physique nous permettant de mobiliser ou de résister à une charge.
2. pourquoi la force: En gymnastique, le travail de la force devra permettre 2 choses: - préserver l'intégrité physique du gym - lui permettre d'évoluer sans contraintes vers les difficultés supérieures.
3. à qui et comment la force le travail de la force peut être appréhender avec tous les publiques à partir d'environ 7 , 8 ans à condition de respecter un certain nombre de paramètres: - ne jamais faire de travail de force avec un jeune que l'on ne connait pas - toujours pratiquer des test préalables afin de définir le type de force à développer et si oui ou non il y aura charge additionnel - avoir des objectifs claires et fixés - ne pas oublier qu'un enfant est une montagne de cartilages de croissance - toujours adapter le travail à la situation du jour (fatigue, état émotionnel, santé, type de séance qui va suivre etc.)
Comprenons maintenant la différence entre deux notions bien distinctes: a. le renforcement musculaire b. La musculation.
a. Le renforcement musculaire: L'objectif sera de protéger plus que de développer. Ainsi un tout jeune enfant pourra et même devra faire du renforcement musculaire et renforcer l'ensemble de ses articulations.
b. la musculation: l'objectif ici vas être le développement de la force pour aller chercher un niveau supérieur de difficulté. On utilisera souvent une charge additionnelle. Cependant, n'oublions pas que notre propre corps est déjà une charge et que très souvent au début cela est plus que nécessaire et qu'il est même probable de devoir alléger cette charge.
4. la notion de RM: La RM, comprenez Répétition Maximal correspond à la charge maximale que l'on puisse mobiliser. Les unités de mesures que l'on utilise le plus souvent sont: - la 1RM (ou RM1), charge maximale que l'on puisse mobiliser 1 fois - la 10 RM, la charge maximale que l'on puisse mobiliser 10 fois (c'est l'unité de mesure qu'il faut utiliser avec les plus jeunes, car beaucoup moins dangereuse quand à l'intensité fourni "moins de risque de blessure"). Pour calculer la 1RM à partir de la 10 RM, il existe un tableau (formule de BRZYCK): « Estimation de la 1RM »
Charges indicatives (arrondis au KG supérieur)
5. Notion d'exercice poly-articulaire et mono-articulaire:
a. exercices Ply-articulaires: Il s'agit de réaliser des exercices mobilisant plusieurs articulations (squat, Développé couché, Soulevé de terre etc.) b. exercices mono-articulaires: Il s'agit d'effectuer des exercices qui ne mobilisent qu'une seule articulation (extension de chevilles, flexion du coude, élévation latérale des bras etc.) la musculation comment:
1. de manière Globale: 2. De manière spécifique:
1. de manière globale: Il est important dans un premier temps de renforcer son corps de manière générale pour pouvoir en suite se muscler plus spécifiquement vers la spécificité de la discipline. En préparation physique, on utilise en premier lieux des exercices dit de base que l'on couplera dans la séance avec des exercices d'assistances. - les exercice de base:
ces trois mouvements nous viennent de la Force Athlétique et sont à mon avis les piliers du travail de la force dans toutes les disciplines.
1. le Squat: consiste à effectuer un flexion sur jambe et à remonté avec une barre sur les épaules. Les plus forts peuvent effectuer ce mouvement avec une charge atteignant 415 kg.
Le SQUAT "BÊME Sébastien"
Le développé couché Marc Vouillot
Le développé couché est sans nul doute le plus populaire des trois mouvements pratiqués en powerlifting. Son autonomie récente comme épreuve unique, et le nombre sans cesse d'athlètes le pratiquant tant au plan national qu'international nous le confirme s'il en était besoin. Il est toutefois bon de noter que malgré cette grande popularité le développé couché de force reste un grand inconnu car peu d'athlètes en ont une approche rationnelle. En effet, trop souvent les techniques sont approximatives voire inexistantes et les programmes d'entraînement inadaptés; ce qui aboutit inéluctablement à des contre-performances.
Que l'on soit particulièrement doué ou pas pour cette discipline chaque individu la pratiquant a la capacité de progresser, pour peu qu il s'y emploie intelligemment. Les objectifs ne peuvent être atteints sans assiduité, volonté et détermination, mais également sans technique et entraînement spécifique.
Avant d'entrer plus en détail dans l'aspect technique du mouvement, abordons en quelques lignes les conseils importants à garder en mémoire : 1. Abandonner la recherche systématique du "maxi" durant la préparation. Ne pas chercher à se tester sans cesse sur des charges limites, cela ne mène à rien sinon à la stagnation voire la régression et le découragement. 2. Comprendre qu'une préparation idéale passe par l'intensité sans cesse renouvelée des entraînements due à l'augmentation constante des charges utilisées (déterminées par des pourcentages calculés d'après un objectif précis). 3. Il faut travailler la coordination musculaire et la mise en action musculaire du geste sportif à accomplir (temps de réaction, vitesse d'exécution, accélération compensatoire). 4. Il faut travailler au développement d'une masse musculaire de qualité (exercices d'assistance sur les muscles moteurs et synergiques). 5. Il faut veiller à garder une intégrité ostéo-articulaire et musculaire. Tout problème osseux, tendineux ou musculaire doit être pris très au sérieux. Il conviendra en conséquence de modifier la technique employée durant quelque temps et de diminuer les charges de travail. Ceci afin de soulager, voire de supprimer la douleur.
S'il s'agit de blessure musculaire atteignant des muscles fixateurs, synergiques ou moteurs, il est alors souhaitable pour ne rien aggraver (cela peut avoir de lourdes conséquences pour la suite d'une carrière sportive) et ne pas entretenir la, ou les douleurs, de stopper tout effort sur la région blessée le temps d'une guérison complète. Après cette interruption, un travail progressif reprendra pour revenir à son meilleur niveau.
ASPECTS TECHNIQUESOn peut constater qu'il n'y a pas de style universel concernant le développé couché. Les styles sont aussi nombreux qu'il existe de types morphologiques différents. En effet, les caractéristiques dues à l'hérédité sont d'une grande importance quant à l'approche technique du mouvement. Le point d'insertion musculaire sur un segment ainsi que la longueur de celui-ci peuvent changer l'application de la force musculaire. Il conviendra donc de déterminer la position la plus appropriée à l'exécution idéale du mouvement en fonction des différentes contraintes anatomiques de chacun. (Elles doivent être prises en compte et analysées dans la réalisation d'un geste techniquement correct). Il s'agit, comme pour toute activité sportive, d'une adaptation personnelle basée toutefois sur un certain nombre de paramètres importants qu'il convient d'étudier : 1. Ecartement des mains sur la barre. 2. Les appuis du corps sur le banc. 3. Les appuis des pieds au sol. 4. La tête. 5. La position de départ de la barre au-dessus de la poitrine. 6. La descente de la barre. 7. La poussée de la barre.
1. L'écartement des mains : Premier point important car il détermine une action musculaire particulière (les leviers). Exemples nécessitant un écart large des mains: a) Bras longs b) Forts pectoraux c) Faibles deltoïdes antérieurs d) Faibles triceps Prendre dans ces cas la prise maximale autorisée (81 cm) avec un placement des coudes ouverts Exemples nécessitant un écart moins large des mains: a) Bras courts b) Faibles pectoraux c) Forts deltoïdes antérieurs d) Forts triceps Une prise moyenne est recommandée (nombreuses variantes possible) et les coudes fermés vers le corps
Dans tous les cas de figure, toujours agripper la barre en l'entourant avec le pouce afin d'assurer une plus forte prise des mains, une plus grande sécurité, et adjoindre à l'effort l'aide précieuse des avant-bras ainsi que le contrôle de la fixation des poignets.
2. Les appuis du corps sur le banc : La surface du corps en contact avec le banc est également variable d'un athlète à l'autre, le degré de cambrure intervenant sur les différents points d'appui. Il faut comprendre l'importance de ces points d'appui dans la réalisation du mouvement : il faut être littéralement fixé sur le banc. Le degré d'hyperextension vertébrale est surtout dû à une aptitude physique, la souplesse (à ne pas négliger) et au type morphologique de chacun. La raison majeure poussant les athlètes d'adopter ce type de position réside dans la réduction de la distance à faire parcourir à la barre. Cette technique suppose un travail difficile et délicat pour le dos et également un effort d'une grande intensité sur les pectoraux qui s'accompagne en général d'une prise large des mains. Prêter une attention toute particulière au maintien des fessiers en contact avec le banc, cette position favorisant leur décollement.
3. Les appuis des pieds au sol. Il s'agit toujours d'une adaptation personnelle, mais il est indispensable d'en comprendre l'importance. La stabilité générale, ainsi que la force extrême développée lors de l'action musculaire, viennent essentiellement d'une poussée des jambes qui doivent être comme enracinée dans le sol. Les pieds seront placés de chaque côté du banc sur le même axe dans une position offrant un contrôle et une tension permanents des cuisses et des fessiers (attention à nouveau à leur maintien sur le banc). Vous pouvez également, si vous en éprouvez le besoin, afin de mieux assurer vos appuis, surélever vos pieds à l'aide de supports prévus à cet effet. Des chaussures avec talons compensés sont également souvent employées, surtout par les athlètes adoptant une position en hyperextension vertébrale (à éviter chez le jeune débutant). Faire très attention aux crampes pouvant survenir dans la région lombaire et les fessiers occasionnées par cette position. Il conviendra, si cette position est employée, d'effectuer un renforcement abdominal important ainsi qu'un travail d'étirement, notamment sur la région lombaire, les muscles psoas et droits antérieurs.
4. La tête. Elle a également un rôle important. Le cou ne doit pas être en hyperextension, au contraire, vous devez descendre légèrement le menton vers le buste en offrant un appui musculaire solide du cou sur le banc. La tête doit être bien placée dans l'axe du corps et ne plus bouger grâce à l'action déterminante des trapèzes (attention à son décollement). Une fois la barre décollée et tenue à bout de bras, vos yeux doivent être fixés sur celle-ci et la suivre du regard jusqu'à l'endroit exact où elle doit entrer en contact avec le buste. La tête prendra un appui encore plus fort sur le banc au moment de l'explosion musculaire déterminant la poussée et les yeux, si toute fois ils sont ouverts, suivront sans cesse la progression de la barre. Ces points d'appui visuels ne sont pas à négliger.
5. La position de la barre au-dessus de la poitrine. Une fois placé dans la position vous offrant les meilleurs appuis possibles, tant sur le banc qu'au sol, et avec un écartement idéal des mains, vous devez maintenir une tension musculaire permanente sur tous les muscles qui vous assurent la stabilité. A cet instant le pareur vous aidera à sortir la barre des supports. Cette action est très importante car vous devez instantanément prendre conscience du poids afin de tout de suite le stabiliser bras tendus à l'endroit voulu (en général au-dessus du sommet des grands pectoraux). C'est dans cette position que vous attendrez le signal de départ de l'arbitre.
6. La descente de la barre. La position de la barre étant assurée, inspirer puis descendre la barre à vitesse modérée en gardant un contrôle parfait jusqu'au contact de la poitrine. Poser de préférence la barre légèrement sous les grands pectoraux (placement variable à étudier et à bien déterminer). Durant cette phase importante du mouvement, l'accent doit être mis sur le maintien permanent de la trajectoire et sur une accélération contrôlée de la charge durant sa descente. En effet, une vitesse excessive engendre une augmentation importante du poids pouvant créer de nombreux problèmes. Tous les muscles doivent être, à un moment déterminé, en contraction en apportant une attention particulière aux bras, aux deltoïdes, aux pectoraux, aux dorsaux (cela dépend en partie de la position adaptée sur le banc), sans oublier les jambes. Maintenir les coudes orientés vers les grands dorsaux (sauf adaptation différente vue précédemment) en favorisant si possible le contact de ces derniers avec les triceps afin d'aider par cet appui supplémentaire à mieux supporter la résistance croissante due à l'accélération. Cette technique vous permet également une position de force supérieure au moment de la poussée. A la lecture de ce qui précède, on se rend compte qu'un développé couché lourd s'effectue avec le corps entier.
7. La poussée de la barre. La réalisation d'une performance est la résultante de la coordination des muscles successivement sollicités et d'une parfaite trajectoire. A partir de la poitrine, où elle repose en partie sur la cage thoracique, la barre doit être poussée après un léger temps d'arrêt avec une réaction et une explosion neuro-musculaire propre à lui donner une accélération ascendante par l'action simultané des muscles pectoraux, triceps et deltoïdes antérieurs. Cette accélération est plus explosive encore avec un écart étroit des mains, mais cela engendre un travail énorme des triceps à mi-parcours souvent difficile à négocier. A ce moment précis du mouvement, la barre est située au-dessus des pectoraux. A partir de là, les coudes se placeront plus à l'extérieur offrant des leviers plus favorables mais en sollicitant énormément la portion externe des deltoïdes. La poussée continuera avec les pectoraux et une participation déterminante des triceps. L'action continuera dans une trajectoire verticale avec une expiration progressive à l'effort. Le verrouillage final au moment de l'extension des coudes s'effectuera grâce à l'action conjuguée des pectoraux et des triceps. Il faut toujours être très vigilant quant à la réalisation technique parfaite dès la première répétition de chaque série pour que, lors de votre "maxi" en compétition, aucune faute ne vienne sanctionner votre effort.
Le soulevé de terre "guide musculation.com":
Les exercices d'assistances:
En complément à la séance et pour palier à une faiblesse quelconque sur un ou plusieurs groupes musculaires, on pratique un certain nombre d'exercices 2 à 4 maxi, ce sont des exercices d'isolation sur machine ou sur agrès avec poids de corps ou avec charge n'excèdent généralement pas 60 % de la RM.
2. La musculation de manière spécifique:
En gymnastique, la musculation spécifique va s'effectuer le plus souvent sur les agrès. Il va s'agir d'effectuer un certain nombre de répétitions de force aux anneaux, aux barres parallèles, à la barre fixe ou au barres asymétriques "ATR, routines" etc. Ces exercices peuvent être réaliser avec charges (lestes), ou sans, rappelons que le corps est un charge qui se suffis souvent à elle même. l'objectif est clairement de pouvoir bientôt effectuer un mouvement le plus complexe possible avec le moins de dépense énergétique possible, car souvent, les compétitions s'enchaînes et l'objectif compétitif principale est en règle général en dernier "c'est à dire au moment de l'année ou l'on est le plus fatigué". La musculation spécifique peut aussi se faire sur machines à charges additionnelles lorsqu'on souhaite améliorer par exemple l'explosivité des triceps suraux (mollets) pour un salto avant tendu au sol ou l'impulsion jambes en lune salto au saut.
Voyons maintenant les différents type de force:
1. La force Maximale: (Force max 85% de RM) 2. La puissance: ( 75% de RM) 3. La résistance: 4. La force endurance: (Force endurance 60 à 80 % de RM) (endurance force 30 à 50% de la RM)
1. Dominante Force Max : Travail de renforcement musculaire et tendineux entre 85% et 95% de la RM sur séries de 2 à 5 rep Amélioration de la valeur de la RM. Augmentation du recrutement moteur spatial Capacité du cortex à recruter un maximum d’unités motrices sur les muscles moteur synergiques et stabilisateurs. Se fait sur des exercices poli articulaires (squat, D.C, soulever de terre) Durée de 3 à 4 semaines C’est le Heavy Diuty Systeme Filière Anaérobie Alactique : Haute intensité sur temps très cour.
2. Dominante puissance : Power Système Filière Anaérobie Alactique : force vitesse ou explosive 75% à 80% de la RM 6 à 8 rep Amélioration de la vitesse de conduction des influx moteurs Recrutement des fibres blanches Sur exercices poli articulaires Durée de 3 à 4 semaines
3. Dominante Résistance : Continus Tension Système Efforts répétés de moyenne intensité 60% à 70% de la RM Filière Anaérobie Lactique 12 à 20 rep : 15 sec à 3 minutes Exercices poli et mono articulaires ou analytiques Réduire les temps de repos et augmenter le nombre de rep Augmentation des acidoses locales Amélioration du recrutement moteur temporel Durée de 4 à 6 semaines
4. Dominante Endurance : musculaire localiser Periferical Heart Action Entre 30% et 50% de la RM But : développer les capillaires et les mitochondries Exercices poli et mono articulaires Augmentation de la vascularisation Base de 20 à 40 rep « circuit training » De 3 à 15 jours.
méthodes pour la force maximale:
La méthode des efforts maximaux.Elle consiste à travailler avec des charges permettant 1 à 3 répétitions maximum. En pourcentage cela nous donne 90 % et plus. Les séries sont enchaînées toutes les 7 minutes. 3.1.1 AvantagesEfficace grâce à l’impact sur les systèmes nerveux. L’athlète sollicite dès le début ses mécanismes nerveux sur un organisme frais. De plus cette méthode très qualitative ne nécessite que peu de séries et peu de répétitions. 3.1.2 InconvénientsMéthode qui suppose une expérience importante de la musculation, à pratiquer avec prudence pour les débutants. Le principal problème réside dans la récupération de ce type de séance. Zatsiorski parle de 7 à 14 jours pour récupérer totalement. Une séance de musculation par semaine serait inefficace. 3.1.3 Données scientifiquesLes études qui portent sur cette méthode la montre souvent moins efficace que celle des efforts répétés. La méthode des efforts maximaux reste une méthode très efficace mais un cycle composé uniquement de charges très lourdes est trop intense : Une seule séance par semaine est suffisante. Les progrès nerveux caractérisent la méthode des efforts maximaux. Elle reste donc la plus qualitative et présente la meilleure solution pour augmenter la force sans augmenter la masse musculaire.
Le nombre maximum de séries est de 6. Nous parlons de 6X6 répétitions maximum. Pour des athlètes très entraînés le nombre de séries peut monter jusqu’à 16. Les récupérations entre les séries sont de l’ordre de 5 minutes. 3.2.1 AvantagesLes charges moins lourdes s’adaptent mieux au débutant. La récupération est plus courte : on l’évalue à 2 jours. Ce type de séance peut donc s’enchaîner plus souvent. 3.2.2 InconvénientsLa mise en jeu des mécanismes nerveux se fait dans de mauvaises conditions. La tension musculaire ne survient que grâce à la fatigue (2ème à 3ème série) et malheureusement la fatigue accumulée n’est pas favorable aux acquisitions nerveuses. 3.2.3 Données scientifiquesDes études ont montré que l’efficacité du gain de force se situe pour 3 à 5 entraînements par semaine. la méthode des efforts dynamiquesIl s’agit d’effectuer des exercices à vitesse maximum avec charge légère, voire sans charge. Le nombre de répétitions peut aller jusqu’à 15. Le nombre de séries peut se situer entre 10 et 20 selon le niveau des athlètes. La récupération devrait être relativement longue 5 à 7 minutes (souvent écourtée pour des raisons pratiques). 3.3.1 AvantagesMéthode intéressante qui améliore la montée en force. Idéale pour les débutants. La vitesse d’exécution de cette méthode permet de préparer l’athlète aux vitesses requises pour les épreuves de compétition. 3.3.2 InconvénientsPour être efficace elle nécessite une grande quantité de travail, mais surtout suppose une grande vigilance dans l’exécution des mouvements. Si l’athlète n’effectue pas les répétitions avec une concentration intense il ne produira pas de tension maximum. 3.3.3 Données scientifiques.On risque avec cette méthode de manquer l’amélioration de la force maximale par contre on va améliorer l’aptitude à «monter rapidement à la force maximale ». Il semble donc que la méthode des efforts dynamiques agisse surtout sur la fréquence de sollicitation des unités motrices et la synchronisation.
On constate que le travail à 6 répétitions Max agit aussi bien sur la masse musculaire que sur les facteurs nerveux, il est donc normal qu’elle soit très efficace sur le développement global de la force.
Méthode pour développer la puissance
Définition de la puissance musculaire: Principes: Pour développer la puissance, le mouvement doit être
fait de façon rapide ou explosive, car on veut entraîner dans ce cas le
système nerveux à recruter le maximum de fibres en un minimum de temps. La
puissance peut être augmentée de deux façons: Les intervalles de repos doivent être longs (3 - 5 minutes) entre les séries si l'on veut obtenir un effet d'entraînement optimal.On doit considérer les points suivants lors de l'élaboration d'un programme d'entraînement en puissance. Il est extrêmement important pour entraîner la puissance d'être dans un état reposé et éveillé, sinon aucun effet d'entraînement en résultera, car un état de fatigue engendrera la décélération, une condition à éviter lorsqu'on veut entraîner le système nerveux. L'accélération est le stimulus clé dans le travail de la puissance.
Méthodes pour la résistance notion d'hypertrophie: On peut distinguer deux types d'hypertrophie musculaire : l'hypertrophie sarcoplasmique et l'hypertrophie des sarcomères. Dans le premier cas, le volume musculaire augmente car les réserves énergétiques du muscle augmentent : ce type d'hypertrophie contribue peu à l'augmentation de la force, mais permet d'améliorer sa résistance. Dans le second cas, le volume musculaire augmente par l'épaississement des myofibrilles : ce type d'hypertrophie contribue à l'augmentation de la force, mais peu à l'augmentation de la résistance. les méthodes de développement de l'hypertrophie et donc de la résistance musculaire sont nombreuses Pré-fatigue (pre-exhaustion) Il s'agit de pré-fatiguer un muscle donné grâce à un exercice d'isolation (qui ne travaille que ce muscle là) et d'enchaîner immédiatement avec un exercice composé (qui travaille ce muscle là et quelques autres). Voici un exemple pour que vous compreniez mieux : quand vous faites du développé couché, il y a plusieurs groupes musculaires qui travaillent : les pectoraux, les épaules, les triceps et un petit peu le dos. Les plus petits de ces groupes musculaires sont les triceps et les épaules, ils constituent le facteur limitant. c'est-à-dire que quand vous n'arrivez plus à développer la barre, ce n'est pas parce que vos pectoraux ou vos dorsaux sont épuisés, mais parce que vos triceps et vos épaules le sont. Ce qui fait que le développé couché exerce plus ces derniers que les premiers. Pour exercer à fond les pecs en faisant du développé couché, il suffit de faire juste avant un autre exercice, comme des écartés couché (qui ne travaillent que vos pectoraux et un petit peu les épaules et les dorsaux). Ainsi, quand vous passerez au développé couché (immédiatement après) vos pectoraux seront déjà bien fatigués, et seront momentanément encore plus faibles que vos triceps et vos épaules. En conséquence, cette fois-ci, ce seront vos pectoraux qui travailleront jusqu'à épuisement. Ainsi, en faisant seulement du développé couché vous travaillez (mais cela dépend bien entendu de votre morphologie) à 35% vos épaules, à 35% vos triceps, à 20% vos pectoraux et à 10% vos dorsaux ; alors qu'en faisant des écartés couché suivi de développés couché, vous travaillez à 10% vos triceps, 20% vos épaules, 20% vos dorsaux et 50% vos pectoraux (ces chiffres n'ont rien de scientifique, je les ai inventé en fonction de mon expérience et du bon sens juste pour appuyer mon exemple). Rest-pause Cette technique consiste à se reposer de dix à trente secondes entre les répétitions. Généralement, on utilise un poids que l'on pourrait soulever deux à trois fois de suite en temps normal. Ex : si vous avez un maxi à 100 kg au développé couché, vous faîtes une première rep à 90 kg. Vous reposez la barre sur les supports, attendez trente secondes, et refaites une rep, etc. Mike Mentzer aimait utiliser cette technique au développé incliné. [cf. Body-building, techniques fondamentales] On peut aussi utiliser cette technique à la fin d'une série normale : dès que l'échec musculaire est atteint, on se repose vingt secondes, et on refait une ou deux répétitions. Beaucoup d'athlètes de force utilisent cette technique : ils font plusieurs dizaines de quasi-maxi pour les exercices de base à chaque séance. Séries dégressives (descending/drop sets) Il s'agit d'effectuer plusieurs séries d'un même exercice avec un minimum de temps de repos et en diminuant à chaque fois la charge. Par exemple : 10 fois 100 kg au squat, on se dépêche d'enlever les poids, puis 10 fois 80 kg, on se dépêche d'enlever les poids, puis 10 fois 60 kg. Il est déconseillé de réduire la charge plus de deux fois, car dans ce cas, vous travaillez plus l'endurance que la force et l'hypertrophie musculaire. Une excellente variante de ce principe consiste à faire une série très lourde de quelques répétitions, puis à réduire brutalement la charge, pour refaire juste derrière une série longue. Vous serez surpris du nombre important de répétitions que vous pourrez faire dans cette dernière série grâce à l'état d'excitation de vos fibres nerveuses. Ex : 3 tractions à la barre fixe avec 20 kg attachés à la ceinture, puis le plus que vous pouvez juste avec votre poids de corps.
Super séries (super sets) Il s'agit d'effectuer à la suite (sans temps de repos) des séries concernant des groupes musculaires antagonistes. Par exemple, effectuer du leg extension et du leg curl, ou des curls avec haltères et des extensions des triceps, ou encore du développé couché et des rowings à la barre… Vous obtiendrez une congestion deux fois plus grande qu'en temps normal ! Toutefois, je vous rappelle que rien ne prouve qu'une bonne congestion implique une grande stimulation musculaire… Triple séries (tri sets) Il s'agit d'effectuer à la suite trois exercices différents pour un même groupe musculaire. Ça ne marche que pour les grands groupes comme le dos, les pecs et les cuisses. Par exemple : écarté couché, développé couché, poulie vis-à-vis. Séries composées (composed sets) La même chose que précédemment mais avec seulement deux exercices. Par exemple : curl au banc Larry Scott et curl incliné ou haussements d'épaules et rowing debout. Séries géantes (giant sets) Idem que tri sets mais avec quatre ou cinq exercices. Par exemple : leg extension, squat, presse à cuisse, hack squat. Après ça, vous soufflerez comme un bœuf… N'abusez pas de ce genre de techniques, car c'est épuisant, et vous êtes obligés de diminuer les charges. Du coup, après vous ne savez plus où vous en êtes dans votre progression. Contraction Maximale (peak contraction) Ce principe repose sur le fait qu'un muscle ne contracte le maximum de ses fibres que lorsqu'il est pleinement contracté. Vous pouvez en faire la preuve en fléchissant simplement votre bras. Vous verrez combien votre biceps gagne en hauteur quand votre bras est fléchi. [Body-building, techniques fondamentales - Joe Weider - Médiafit] La contraction maximale implique d'avoir une résistance maximale sur chaque groupe musculaire au moment de la pleine contraction. Cela n'est possible en général qu'avec certaines machines : par exemple le leg extension ou la poulie vis-à-vis. Tension continue (continuous tension) Il s'agit d'effectuer une série sans que le muscle ne se repose un instant. c'est-à-dire que vous ne verrouillez pas les bras au développé couché et les jambes au squat par exemple. Par ailleurs vous devez effectuer vos répétitions sans élan. Le protocole SuperSlow!™ est une extension de ce principe. Rétro-gravité Il s'agit d'accentuer la partie négative d'un exercice. Par exemple au développé couché, vous ralentissez la descente de la barre sur votre poitrine.
Programme divisé (split routine) Entraînement de plusieurs parties du corps des jours différents. Exemple : pectoraux, dos, épaules un jour et cuisses, bras un autre jour. Spécialisation (spécialization) Le principe de spécialisation consiste à mettre l'accent sur un groupe musculaire particulier en lui réservant une séance entière ou en l'entraînant en premier dans une séance et en le surchargeant en séries, en intensité ou en fréquence.
Méthode pour l'endurance de force: le circuit training:
Description du circuit training
L’endurance Les études ont montré qu’une activité continue de course, nage ou vélo par exemple, à 75 % de la FC max du sujet, maintenue pendant 30-45 min, répétée 3 fois par semaine durant 8-12 semaines permet d’atteindre des gains du VO2max d’environ 20 % chez des sujets non entraînés. Ceci s’explique par le fait que, durant un circuit training classique utilisant des poids, le cœur bat à environ 80% de la FC max mais la consommation d’oxygène n’est que de 40% du VO2max ; ce qui est inférieur au minimum requis pour améliorer l’état de forme aérobie du sujet. Le coût énergétique de ce genre de session s’élève à 6-9 kcal/min en fonction du poids de corps, ce qui est similaire à ce que l’on observe au cours d’une partie de tennis ou d’une sortie en vélo en loisir.
La période de récupération entre chaque atelier ou exercice est un facteur très important en ce qui concerne le succès d’une session de travail. Les sessions de circuit training avec poids incluant des périodes de repos 60 sec n’entraînent aucune amélioration du VO2max. Par conséquent, il faut s’assurer que la période de repos entre chaque atelier soit la plus courte possible pour espérer utiliser le circuit training comme stimulus d’entraînement aérobie. Ceci peut être réalisé en alternant les exercices du haut et du bas du corps. Ainsi, lorsque les bras récupèrent, les jambes se reposent et le cœur continu à travailler de façon continue.
Cependant, le VO2max des femmes avant l’entraînement était plus faible que celui des hommes (respectivement 35,5 ml/min/kg et 47 ml/min/kg). Ceci suggère qu’un exercice aérobie doit être d’une intensité élevée lorsqu’il est utilisé avec des sujets ayant un haut niveau initial de forme pour espérer des améliorations significatives du VO2max. Ainsi, les gains modérés de l’état de forme aérobie (5 % de V02max) ne peuvent pas se produire chez des individus bien entraînés. Cela signifie également que le circuit training n’est pas une bonne méthode pour améliorer le VO2max. Ceci est conforme au principe d’entraînement selon lequel : « lorsque la forme d’un sujet augmente, la charge et l’intensité totale doivent aussi augmenter pour stimuler l’adaptation et l’amélioration des qualités physiques ». Néanmoins, le circuit training constitue un outil intéressant pour maintenir le niveau de forme aérobie de l’athlète durant l’intersaison ou la rééducation après une blessure grâce aux sessions variées de sollicitation qu’il offre (Gettman et coll., 1982)
Notion de VO2 max.
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